Une blague drôle nous emmène dans un bref voyage narratif et nous fait rire. Les éléments ci-dessous constituent les fondements d’une bonne blague.
Le contenu. Religion, politique, parentalité : aucun sujet n’est tabou. Collectez des idées à partir de ce que vous savez et de ce que vous voyez. Steve Martin, l’un des humoristes les plus célèbres de tous les temps, suggère d’observer les gens et les événements qui vous entourent pour trouver du matériel. Même les choses les plus banales peuvent faire rire les gens.
Le rythme.
Il y a un rythme à suivre pour raconter une blague. Le timing comique est la façon dont vous dites les mots, mais ce sont aussi les pauses entre les lignes et les gestes physiques que vous faites qui permettent au public de visualiser votre histoire et qui contribuent au rire que vous obtenez à la fin.
La livraison.
La livraison de la punchline aura un impact sur la réaction du public, alors faites-en un gros. Créez une attente en attendant quelques instants avant de la révéler. Une punchline est courte, parfois même d’un seul mot.
Subvertissez les attentes.
Une bonne blague doit amener le public à considérer un sujet familier sous un angle nouveau. Lorsque vous avez une idée, pensez à toutes les manières différentes dont vous pouvez l’aborder, ou comment elle pourrait s’intégrer dans un scénario différent. L’humour prend ce que nous savons être vrai et le retourne dans tous les sens.
Comment une blague est-elle structurée ?
La plupart des blagues s’articulent autour de deux éléments fondamentaux : une mise en situation, suivie d’une chute.
La mise en place détaille les personnages, le lieu et une situation qui plantent le décor.
La chute est un rebondissement, une résolution divergente de celle à laquelle le public s’attend.
Essayez d’identifier la mise en scène et la chute de cette blague, l’une des premières que Steve Martin a utilisées dans ses spectacles de stand-up :
« J’ai donné un bain à mon chat l’autre jour. Vous savez, j’ai toujours entendu dire qu’on n’était pas censé donner un bain aux chats, mais mon chat est rentré à la maison, il était vraiment sale et j’ai décidé de lui donner un bain, et c’était génial. Si vous avez un chat, ne vous inquiétez pas pour ça. Ils adorent ça. Il s’est assis là, il a apprécié. C’était amusant pour moi, vous savez, et euh-la fourrure collait à ma langue, mais à part ça, vous savez, c’était génial ! »
Quels sont les différents éléments d’une blague ?
Pensez à une blague comme à une histoire. Elles ont besoin des mêmes éléments pour intéresser un public, même si les blagues sont écrites pour une réponse très spécifique – le rire. Pour chaque blague que vous commencez à écrire, assurez-vous qu’elle comporte ces éléments narratifs :
un arc narratif : un début, un milieu et une fin
Des personnages : le sujet de votre blague
Un conflit : une situation ou un problème auquel les personnages sont confrontés.
La résolution : la chute.
Quels sont les différents types de blagues ?
Il existe de nombreuses façons d’écrire une blague, à condition de disposer des éléments et de la structure nécessaires. Voici cinq types de blagues qui sont populaires dans l’écriture comique et la comédie de stand-up.
L’observation: Ces blagues sont des réflexions sur l’absurdité de la vie quotidienne. Jerry Seinfeld est célèbre pour son humour d’observation, couvrant tout, des Pop Tarts aux mariages, dans ses routines.
Les « one-liners »: Blagues racontées en une seule phrase.
L’autodérision: Les blagues d’autodérision font du comédien la cible de l’humour. Il est utile d’avoir un sens de l’humour sur soi-même.
Les blagues d’actualité: Les blagues d’actualité portent sur la politique, l’actualité et les sujets d’actualité. Les animateurs de talk-shows de fin de soirée comme Stephen Colbert et Seth Meyers utilisent des blagues d’actualité dans leurs monologues d’ouverture.
Anecdotiques: Les blagues anecdotiques tirent leur contenu de la vie de l’humoriste. Elles sont généralement racontables et personnelles, et souvent populaires auprès du public.
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