Les systèmes de chauffage sont une nécessité pour maintenir votre maison chaude et confortable durant les mois d’hiver. Heureusement, il existe aujourd’hui de nombreuses solutions innovantes et inhabituelles pour le chauffage de votre maison.
Ces nouvelles options sont non seulement efficaces, mais elles offrent également de nombreux avantages supplémentaires car en plus de réduire votre empreinte carbone, ces solutions peuvent également vous aider à économiser de l’argent à long terme.
Dans cet article, nous examinerons trois solutions de chauffage inhabituelles et innovantes qui peuvent vous aider à réduire votre facture d’énergie et à préserver l’environnement.
La thalassothermie
La thalassothermie se repend de plus en plus ces dernières années grâce aux développements de certains outils.
Cette pratique consiste dans un premier temps à prélever de l’eau de mer à une faible profondeur via un émissaire sous-marin, ce tube descend à environ 10 mètres de profondeur pour pomper une eau dont la température se situe entre 12 degrés en hiver et 20 degrés en été sur la côte méditerranéenne.
Les calories de l’eau de mer sont envoyées à une seconde boucle d’eau douce grâce à un échangeur thermique qui permet de faire un transfert de chaleur entre les deux fluides sans qu’ils ne se mélangent. Les parois assurant le transfert sont très généralement faites en cuivre ou en acier.
L’eau qui a été réchauffé est ensuite injecté dans des pompes à chaleur qui vont compléter l’apport en calories pour atteindre la température souhaitée. Ces pompes alimentent par la suite de l’eau chaude et du chauffage pour une zone géographique précise.
Des études ont estimé que la thalassothermie peut restituer 3 à 4 kWh de chaleur pour 1 kWh électrique consommé ce qui est considéré comme un rendement très satisfaisant.
On estime que la thalassothermie peut restituer 3 à 4 kWh de chaleur pour 1 kWh électrique consommé (pompage, pompes à chaleur, équipement électrique de monitoring etc..). C’est un rendement considéré comme très satisfaisant.
Les pompes à chaleur géothermique
Une pompe à chaleur géothermique récupère les calories présentes dans le sol naturellement. Elles sont prélevées grâce à des capteurs souterrains avant d’être directement transmises au logement par l’intermédiaire de la pompe à chaleur.
On parle de « géothermie très basse énergie » pour des habitation individuelles car la température des ressources dans le sol est inférieure ou égale à 30 degrés. Ces calories proviennent principalement du soleil et des eaux de pluie.
Le circuit de captage d’une pompe à chaleur géothermique est parcouru par un fluide caloporteur (fluide chargé de transporter la chaleur entre plusieurs sources de température). Il est généralement composé d’eau glycolée pour éviter le gel lorsqu’il récupère les calories du sol pour les transmettre à la pompe à chaleur.
Pour installer une pompe à chaleur géothermique, des travaux de forage ou de terrassement sont nécessaires pour mettre en place les capteurs, ce qui peut expliquer le coût élevé de ce système. Il existe trois solutions de captages différentes :
- Le captage horizontal qui consiste à enterrer des tubes entre 0,60 mètre et 1,20 mètre de profondeur. Ce système nécessite de posséder un terrain dont la surface représente deux fois la surface habitable à chauffer.
- Le captage vertical est une solution plus simple à mettre en place si le terrain est plus petit. Grâce à un forage les capteurs sont installés à environ 80 mètres de profondeur du sol. Cette solution est plus chère mais elle est aussi plus efficace notamment en hiver car à cette profondeur la terre va beaucoup moins se refroidir.
- Le captage sur eau de nappe quant à lui consiste à placer des capteurs dans un ou plusieurs puis avec une profondeur de moins de 100 mètres pour utiliser la chaleur de l’eau des nappes. L’idéal est d’avoir un deuxième puis dans lequel il sera possible de déverser l’eau utilisée par la pompe afin de préserver la nappe en évitant de déverser l’eau dans un cours d’eau ou un réseau de pluie.
Le chauffage aérothermique
L’aérothermie consiste à servir de la chaleur présente naturellement dans l’air pour se chauffer. Même si les températures extérieures passent sous la barre des 0 degré cette énergie est toujours présente.
Il existe deux systèmes aérothermiques :
- La pompe à chaleur air-air : elle prend l’énergie dans l’air extérieur et la transmet directement dans l’air du logement
- La pompe à chaleur air-eau : elle prendre l’énergie dans l’air extérieur et la transmet dans l’eau du réseau de chauffage
Le système de l’aérothermie est assez simple, le fluide frigorigène (fluide qui permet la mise en œuvre d’un cycle frigorifique) qui circule dans la pompe à chaleur puise l’énergie thermique dans l’air extérieur ce qui le fait bouillir à une température très basse.
Cela produit de la vapeur qui se transforme en chaleur après son passage dans le compresseur et le condenseur. Cette chaleur est ensuite restituée dans l’air ambiant du logement ou dans l’eau des radiateurs.
La rentabilité avec ce système se fait généralement en 4 ou 5 ans car ce il ne requiert pas de travaux comme pour la thalassothermie ou les pompes à chaleur géothermique. Cependant l’aérothermie peut rencontrer des difficultés pour fonctionner lorsque la température extérieure atteint les -7 degrés.
De nombreuses solutions sont donc envisageables pour réduire sa consommation de chauffage néanmoins elle représente un investissement. Avec la montée importante de prix de l’énergie cet investissement sera forcément rentable mais c’est à vous en fonction de vos moyens et de votre consumation de choisir la solution qui vous sera le plus bénéfique.