La dentisterie continue de vivre une « révolution esthétique », avec plus de choix de restauration que ne jamais pour mieux prendre soin de vos patients. Cette multitude d’informations vous offre une formidable opportunité de fournir des soins optimaux d’un point de vue esthétique, fonctionnel et de prévention des maladies ; cependant, elle peut également entraîner une certaine confusion au moment de décider quelle option est la meilleure pour vos patients.
Choisissez le matériel qui convient le mieux à votre patient
Rien n’est peut-être plus déroutant que de passer au crible la myriade de matériaux esthétiques pour choisir le bon produit dans une situation donnée. En tant que praticiens, nous avons tendance à nous familiariser avec un ou deux matériaux, puis à faire en sorte que nos patients les adaptent. Mais ce n’est pas la meilleure façon de pratiquer la dentisterie. Rendez visite sur le site et découvrez tous les services promodentaire.
Connaître ses options
Une méthode beaucoup plus sage consiste à passer du temps à étudier les avantages du plus grand nombre de matériaux possible afin de pouvoir choisir systématiquement le bon matériau pour répondre aux exigences de chaque patient. L’objectif de cet article est de vous fournir les informations pertinentes nécessaires pour vous aider à envisager le plan de traitement optimal pour vos patients.
Critères de sélection des matériaux
Il y a au moins six facteurs à prendre en compte dans le choix d’un matériau de restauration. Examinons brièvement chaque facteur.
Risque esthétique
En général, 1 à 3 mm de structure incisale maxillaire se présente au repos dans un sourire jeune. De ce point de vue, si le patient a une forte exigence esthétique et présente une structure dentaire importante (plus de 7 mm d’hypermobilité labiale lors du sourire), choisissez un matériau aussi esthétique que possible. Si le patient n’est pas aussi motivé par l’esthétique et que les dents ne sont pas trop visibles, il est plus judicieux de choisir un matériau plus durable – même s’il peut y avoir un léger compromis esthétique.
Risque occlusal
Lors de l’examen du cas du patient, veillez à noter tout signe ou symptôme d’ATM intra-articulaire, de troubles occluso-musculaires, de douleurs ou de fatigue des muscles masticateurs (céphalées de tension), d’usure des dents, de mobilité des dents sans rupture parodontale ou de migration des dents. Ces problèmes doivent être considérés comme indicatifs d’un patient à haut risque occlusal. Les restaurations esthétiques peuvent toujours être une option, mais une attention particulière aux détails est essentielle pour développer un schéma occlusal qui assure un système stomatognathique harmonieux – minimisant la contrainte sur la restauration.
Quantité d’émail restant
L’une des meilleures raisons de préserver la structure de la dent lors d’une procédure adhésive est de conserver une quantité maximale d’émail restant, car la structure cristalline de l’émail est beaucoup moins variable que la dentine. Des études récentes sur les facettes en porcelaine au cours des dix dernières années suggèrent que, parmi les restaurations qui ont échoué (4 %), six sur sept n’étaient que partiellement collées à la dentine. Si le taux de réussite montre le merveilleux taux de réussite des facettes en porcelaine, il indique également la nécessité de préserver autant d’émail que possible.
Quantité et qualité de la dentine restante
Des études récentes examinent également comment l’adhésion à la dentine sclérosée et carieuse peut affecter la force de liaison. Bien qu’il soit assez difficile d’obtenir une liaison prévisible à l’intérieur de la bouche, il semble que la force de liaison puisse également varier en fonction du type de dentine existante. Une bonne règle de base est d’envisager une restauration cimentée traditionnelle si des zones de dentine décolorée sont présentes et manquent de sensibilité à l’eau froide, au souffle d’air ou à une préparation sans anesthésie. Ces éléments peuvent indiquer que le réseau de collagène humide au sein de la dentine a été considérablement altéré, affectant les forces de liaison optimales nécessaires.
Capacité à maintenir une isolation à 100 %
Si une isolation à 100 % ne peut être obtenue au cours d’une procédure d’adhésion, l’échec est imminent. Les restaurations sous-gingivales profondes, les patients avec des ouvertures limitées (ATM) ou toute zone impossible à isoler sont de purs exemples de situations cliniques où des restaurations traditionnellement cimentées peuvent être indiquées.
Désir de conservation maximale des dents
En général, il est recommandé de ne retirer que la quantité de structure dentaire nécessaire pour maximiser l’esthétique, obtenir la forme de rétention et de résistance nécessaire et préserver la structure dentaire restante.
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