Les remèdes naturels sont-ils vraiment efficaces?
Depuis des siècles, les gens se tournent vers les remèdes naturels pour lutter contre les affections courantes comme les rhumes, les maux d’estomac et les maux de dents. Et la tendance se poursuit. Près de 4 adultes sur 10 ont utilisé une forme de remède alternatif, selon un rapport de 2007 du Centre national des statistiques de santé.
Si la notion de remède naturel est attrayante pour certains, tous ces remèdes ne sont cependant pas sûrs ou efficaces. En fait, certains compléments à base de plantes et de vitamines ne doivent même pas répondre aux normes de sécurité exigées. De plus, certains de ces remèdes peuvent interagir avec des médicaments en vente libre ou sur ordonnance. C’est pourquoi les professionnel de la santé recommandent de consulter un médecin avant d’essayer un remède naturel.
Découvrez l’efficacité de trois remèdes naturels pour des symptômes courants.
1/ Les probiotiques
Les probiotiques, ou cultures bactériennes vivantes, sont considérés comme des bactéries « amies ». Ces organismes peuvent donc constituer une bonne défense contre les « mauvaises » bactéries.
Bien que les antibiotiques soient utilisés pour combattre les infections bactériennes, ils peuvent également perturber l’équilibre naturel des bonnes et des mauvaises bactéries dans les intestins. Lorsque les bonnes bactéries sont éliminées, elles permettent à d’autres bactéries comme le Clostridium difficile de se développer de manière incontrôlée, attaquant la paroi de l’intestin. Le résultat vous vous retrouvez avec une diarrhée ou grippe intestinale.
une études a constaté que 42 % des personnes qui prenaient des probiotiques étaient moins susceptibles de développer une diarrhée que celles qui n’en prenaient pas.
Les probiotiques se présentent généralement sous la forme de compléments alimentaires, d’aliments fermentés et de produits laitiers comme le yaourt. Les produits à base de yaourt contiennent différentes souches de probiotiques qui font partie de l’environnement intestinal normal.
Cependant à ce jour, les chercheurs n’ont toujours pas trouvé quelles souches de probiotiques sont les plus efficaces.
2/ L’huile d’onagre pour l’eczéma
L’eczéma, est une maladie de la peau qui démange et qui ressemble à une éruption cutanée. Il touche principalement les bébés pendant leur première année de vie. Des études ont montré que chez certains enfants, cette affection disparaît avant l’âge de deux ans.
Cette affection est souvent déclenchée par une allergie à certains aliments, à des produits ménagers, à des phanères d’animaux ou au stress. Il n’existe pas de remède contre l’eczéma. Le traitement peut comprendre des médicaments et l’incorporation d’un hydratant ou d’une pommade dans le régime quotidien de soins de la peau.
Certaines études ont suggéré que l’huile d’onagre pourrait calmer les démangeaisons de l’eczéma, mais les résultats ont été mitigés, selon le Centre national pour la médecine complémentaire et alternative.
Même si l’huile d’onagre est riche en acides gras essentiels, aidant ainsi le corps à se développer. Une utilisation soutenue sur une peau irritée pourrait ne pas suffire à soigner l’eczéma.
3/ Le jus de canneberge pour les infections urinaires
Certaines études ont rapporté que la consommation régulière de jus de canneberge peut prévenir les infections urinaires.
Les infections urinaires, causées par des bactéries qui vivent dans les intestins, sont la deuxième infection la plus courante dans l’organisme, représentant environ 8,1 millions de visites chez le médecin chaque année. Les infections urinaires sont plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes. Pour les femmes qui souffrent d’infections urinaires récurrentes, les experts recommandent généralement d’utiliser de faibles doses d’un antibiotique prescrit pendant six mois ou plus.
Les canneberges contiennent certains composés qui, pense-t-on, empêchent les bactéries infectieuses comme Escherichia coli de s’installer dans la paroi des voies urinaires.
Une étude récente publiée a révélé que les femmes qui boivent régulièrement du jus de canneberge ont 38 % de chances en moins de développer une infection urinaire que les femmes qui ne boivent pas de jus de canneberge. Mais certaines recherches suggèrent le contraire.
Pour prévenir une infection urinaire, les médecins recommandent aux femmes de boire beaucoup d’eau et d’uriner si nécessaire.
Faites passer le message : De nombreux remèdes maison sont attrayants, mais les recherches montrent qu’ils peuvent ne pas être efficaces.
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