À l’origine, les gens avaient l’habitude de se rendre à l’étranger depuis des pays moins développés pour y recevoir un traitement médical avancé, car ils n’avaient pas la possibilité d’avoir le même niveau de soins de santé dans leur pays d’origine. Une autre raison de ce déplacement est peut-être que certains services médicaux, tels que les traitements de fertilité, sont illégaux dans les pays moins développés. Dans un autre ordre d’idées, les gens préfèrent se faire soigner dans un pays en développement pour réduire les coûts. L’organisation Patients sans frontières (PBB) estime la valeur approximative de l’industrie du tourisme de santé à 45,5-72 milliards de dollars US, 14 millions de voyageurs dépensant près de 3 600 – 7 600 dollars US par visite médicale.
L’industrie du tourisme médical a un avenir prometteur. Actuellement, le taux de croissance du tourisme médical devrait atteindre 25 % par an pendant les dix prochaines années même avec la pandémie. Les recherches effectuées par les associations expertes en chirurgie esthétique et réparatrice montrent que 27,7 % des patients du tourisme médical résident en Europe. Près de 16 % sont originaires de la France. Le pourcentage de touristes médicaux qui viennent de l’hexagone est actuellement le troisième plus élevé au monde après l’es Etats-Unis et la Chine.
Pourquoi cette ascension fulgurante ?
Le pays le plus en vogue en ce moment n’est autre que la Turquie où les établissements médicaux sont accrédités par plusieurs instances internationales et les chirurgiens esthétiques sont connus par leurs grandes compétences.
Proche du continent européen, la Turquie est devenue le lieu incontournable pour les personnes souhaitant faire les interventions suivantes :
- La pose d’implants dentaires
- La greffe de cheveux par DHI
- L’abdominoplastie
- La liposuccion complète
- Le Hollywood Smile
- L’augmentation mammaire par implants
Outres les opérations esthétiques, la Turquie est une destination phare pour le traitement des causes de l’infertilité. La majeure partie des patients sont issus des pays arabes comme l’Egypte, l’Algérie, l’Arabie saoudite, les Emirats Arabes Unis, …
La Turquie a réussi également à gagner la confiance des personnes souffrant d’obésité et qui ne sont pas autorisées à faire une chirurgie bariatrique dans leur pays d’origine à cause d’un taux d’IMC insuffisant, de l’existence de maladie vasculaire, …. Cette opportunité a été ouverte car les conditions en Turquie sont moins strictes. Il suffit juste d’avoir un IMC au-dessus de 30 pour passer le cap et être opéré d’une sleeve ou un bypass gastrique.
Autres points forts de la Turquie, est la présence de plusieurs chaines hôtelières de luxe qui permettent un hébergement au top pour les patients et les accompagnants.
L’Etat truc a également encouragé tous les intervenants du secteur en mettant à leur service des subventions financières pour booster leurs activités.
De plus, certains investisseurs ont mis le paquet pour construire des polycliniques proches de toutes commodité (aéroports, hôtels, gares, monuments historiques, etc) afin de rendre le voyage plus paisible et plus intéressant tant sur le plan médical que touristique.
En ce que les chirurgiens, ils sont généralement formés et diplômés dans des grandes universités stanbouliotes ou européennes. Un argument très convaincant et rassurant pour les citoyens du vieux continent.
Pour conclure, la Turquie est en train de devenir le nouveau concurrent du Brésil. Sa position géographique, la dextérité de ces chirurgiens, la haute qualité de ses services et ses prix abordables rendent ce pays très attractif et hyper convoités pour les touristes de santé du monde entier.