Il fut un temps où les produits d’épargne et autres placements sans risque étaient rentables, lucratifs, performants, bref, incontournables. Aujourd’hui, après le passage de la crise, tout le monde a pu constater la dégringolade des taux d’intérêts. Beaucoup de livrets sont passés sous la barre des 1%, ou la dépassent de peu. Même le plan épargne logement (PEL) a bien du mal à garder la tête haute. Les Français continuent pourtant à placer leur argent sur ces produits sûrs, mais bien souvent par habitude, ou parce qu’ils attendent d’avoir suffisamment d’argent pour faire d’autres investissements, ou simplement parce qu’ils ont malgré tout peur des produits plus risqués. Cependant, de plus en plus de gens sautent le pas et optent pour des investissements risqués, mais qui rapportent gros. On dit bien « qui ne risque rien n’a rien », et ce sont les investissements les plus risqués qui sont les plus performants, crise ou pas ! Voici 3 investissements risqués qui rapportent gros, pour faire fructifier votre argent.
Investissement #1 : La bourse
C’est l’investissement risqué le plus connu, et aussi le plus rentable lorsqu’on s’y prend bien. En bourse, on peut gagner gros et très vite, mais le revers de la médaille est que l’on peut aussi perdre très gros, très vite, ce qui est finalement logique. Cependant, les produits négociables en bourse sont nombreux et permettent de se créer un portefeuille varié, afin de limiter ces risques sans pour autant diminuer la rentabilité. Voici les différents produits boursiers avec lesquels vous pouvez constituer un portefeuille d’investissement performant :
Les actions : Les actions sont des titres de propriété d’une société, elles représentent une fraction du capital de l’entreprise. Lorsque vous achetez des actions, vous devenez propriétaire d’une part de l’entreprise, ce qui vous donne droit à une part des bénéfices qui est proportionnelle à votre participation, appelée le dividende. Vous pouvez aussi faire de l’achat/vente d’actions en vous basant sur son cours, c’est-à-dire sa valeur qui varie en fonction de la santé de l’entreprise, des événements qui lui sont liés etc.
Les obligations : Une entreprise crée des obligations lorsqu’elle souhaite réaliser un emprunt. Ainsi, quand vous achetez une obligation, vous prêtez votre argent à cette entreprise, qui s’engage à vous le rembourser avec un certain taux d’intérêt. La différence avec les actions est que cette fois, vous n’êtes pas propriétaire d’une partie des actifs de l’entreprise. C’est un produit moins risqué. Par ailleurs, les entreprises publiques, l’État et les collectivités locales peuvent aussi émettre des obligations.
Option négociable : Cet instrument financier est assez récent. Il se négocie sur un marché spécifique appelé MONEP qui a été créé en 1987. L’option négociable est un droit d’acheter ou de vendre un support (actions, indices, etc.) à un prix et à une échéance fixés.
Warrants : Ces produits sont similaires aux options négociables, les warrants étant en fait dérivés des options négociables. Leur fonctionnement est similaire car les warrants (ou bons d’options) permettent d’acheter ou de vendre un actif sous-jacent (action, taux d’intérêt, indice etc.) à un prix et à une échéance fixés à l’avance.
Les trackers : Ils sont eux aussi dérivés des warrants et des options négociables, sauf qu’ils n’ont pas d’échéance contrairement aux deux autres.
Les OPCVM : Les Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières intègrent deux familles de produits : les SICAV et les FCP, qui sont des fonds d’investissement.
Ainsi, se constituer un portefeuille boursier varié avec tous ces produits permet de faire des investissements qui peuvent réellement rapporter gros. Le plus simple pour cela est de vous rapprocher de votre banque ou d’un courtier en bourse, qui sont spécialement formés aux marchés boursiers et sauront vous conseiller convenablement.
Pour en savoir plus sur les astuces pour gagner de l’argent rendez-vous sur argentaz.com
Investissement #2 : Le Forex
Le terme Forex est l’abréviation de « Foreign Exchange », qui se traduit en français par « marché des changes » ou encore « marché des devises ». C’est une branche bien particulière de la bourse. Sur le marché des devises, vous pouvez acheter et vendre des paires de devises, telles que l’EUR/USD (euro/dollar US), le GBP/USD (livre sterling/dollar US), mais aussi des matières premières associées à des devises telles que le GOLD/USD (or/dollar US), l’argent, le pétrole etc. Ces devises ou matières premières vont par paires car c’est de cette façon qu’on leur donne une valeur, un cours sur lequel elles peuvent être échangées. Par exemple, si la paire EUR/USD vaut 1,20$, cela signifie qu’1 euro vaut 1,20$ US.
Ainsi, lorsque vous investissez sur le marché des devises, l’objectif est de prévoir la tendance haussière ou baissière de la courbe d’une paire de devises, et d’agir en conséquence. Les techniques utilisées sont globalement similaires à celles utilisées pour spéculer en bourse, à savoir l’analyse technique (techniques d’analyse des courbes et de calculs pour déterminer les tendances à venir) et l’analyse fondamentale (analyse des événements ayant un impact direct sur la paire de devises qui vous intéresse – par exemple, les chiffres du chômage d’un pays européen impacteront le cours de l’EUR/USD).
Avec internet, depuis quelques temps, le succès du Forex explose et de plus en plus de personnes se lancent dans l’aventure, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, c’est un marché accessible à tous, ou presque, car il est possible d’y investir de très petites sommes contrairement à la bourse. Il y a également des variantes telles que les options binaires, qui permettent une gestion simplifiée de ses investissements. Ensuite, les nombreux outils mis à disposition par les sites de courtage en ligne vous permettent notamment de copier les investissements avisés des traders professionnels, ce qui vous permet donc d’investir dans le Forex sans avoir beaucoup de connaissances ou d’expérience.
Enfin, le marché des devises est le plus volatile de tous les marchés boursiers, ce qui le rend plus risqué, mais aussi beaucoup plus lucratif. C’est vraiment le marché qui pourra vous rapporter le plus d’argent !
Investissement #3 : L’automobile
Je sais déjà ce que vous devez penser : quand on achète une voiture, on perd toujours de l’argent. C’est vrai dans la plupart des cas, surtout si vous l’achetez pour votre usage personnel. En revanche, on peut aussi gagner de l’argent en investissant dans une voiture puis en la revendant. Voici plusieurs exemples de transactions qui peuvent vous rapporter gros :
– Les voitures de collection : Une voiture est considérée comme étant une voiture de collection quand elle atteint l’âge de 30 ans. Ainsi, beaucoup achètent des véhicules âgés entre 25 et 29 ans, lorsqu’ils ne sont plus côtés à l’Argus mais ne peuvent pas encore être vendus aux prix des véhicules de collection. Si en plus vous avez des connaissances en mécanique, vous pouvez faire des affaires encore meilleures en achetant pour une bouchée de pain des voitures à restaurer. Une fois passé l’âge de 30 ans, votre voiture prendra beaucoup de valeur d’un seul coup ! Il faut évidemment observer le marché, car certains modèles seront beaucoup plus recherchés que d’autres.
– Les voitures achetées à l’étranger : Dans certains pays, il est possible d’acheter des véhicules beaucoup moins chers qu’en France, pour des raisons soit de taxes, soit de lois. Par exemple, les lois en Allemagne concernant les véhicules diesels sont beaucoup plus sévères qu’en France, et certains véhicules d’occasion ne peuvent plus être remis aux normes. De ce fait, vous pourrez trouver des véhicules diesels à des prix défiant toute concurrence, en bon état etc. Il est également possible de faire de bonnes affaires sur les véhicules neufs, à tel point que de plus en plus de vendeurs professionnels se spécialisent dans l’import de véhicules.
– Les annonces des particuliers : Il y a toujours des véhicules à acheter à de très bons prix dans les annonces des particuliers. Certains n’hésitent pas à vendre en-dessous de l’Argus parce qu’ils sont pressés, ou parce qu’il y a quelques réparations mineurs sur le véhicule mais qui vous coûteront moins cher que ce que vous aurez économisé, ou encore parce qu’ils ne connaissent tout simplement pas les prix du marché.
Attention toutefois, on ne s’improvise pas vendeur de voitures. Si vous voulez vous lancer dans l’investissement automobile, il vous faudra avoir un minimum de connaissances de ce marché. C’est pour cette raison qu’il s’agit d’un investissement risqué, et aussi parce que ce marché est en évolution constante, un véhicule pouvant être côté très cher puis dégringoler. Néanmoins, lorsqu’on se débrouille bien, chaque vente peut vous rapporter plusieurs milliers d’euros. Pour information, aux yeux de la loi, vous avez le droit de déclarer jusqu’à 6 cartes grises différentes à votre nom par an, sans avoir à créer une entreprise ou autoentreprise.
Conclusion :
Ces trois investissements sont risqués, dans le sens où ils laissent peu de place à l’erreur. Ces marchés doivent être abordés avec une certaine prudence et un minimum de connaissances. Néanmoins, ils peuvent chacun vous rapporter rapidement plusieurs milliers d’euros. Beaucoup parviennent même à en faire leur activité principale et à vivre de ces business. Ainsi, on voit de plus en plus de traders professionnels travailler en freelance chez eux, mais aussi de personnes qui achètent et revendent des véhicules, sachant que si vous négociez bien vos transactions, les 6 véhicules par an autorisés par la loi peuvent suffire à vous apporter un revenu complémentaire voire principal annuel confortable.
Sommaire