Dans le monde du travail, le stress et l’épuisement peuvent arriver très rapidement, surtout pour les emplois dans lesquels il faut gérer des personnes. Le burn-out peut être une conséquence immédiate de cet épuisement professionnel. Le malaise à l’idée de travailler, la perte d’implication émotionnelle, la baisse de l’estime de soi ou l’insomnie ne sont que quelques-uns des signes annonciateurs du burn-out. Il est alors important de savoir quand tirer la sonnette d’alarme, afin d’éviter de sombrer dans le burn-out. Utiliser des méthodes pour limiter le stress, comme des applications anti-stress, peut être un premier pas vers le rétablissement.
Applications anti-stress : luttez contre le stress vous amusant
Si vous avez beaucoup à faire pendant la journée et que vous ne trouvez jamais un moment pour reprendre votre souffle, votre smartphone peut vous aider. Il existe en effet de nombreuses applications comme Feel Good Space qui vous aident à lutter contre le stress. Ces applications utilisent des techniques de méditation et de relaxation pour une meilleure gestion du stress qui vous habite. Ces applications vous guident pas à pas dans des exercices de relaxation et de méditation, accompagnés d’une musique de fond évocatrice et d’images de beaux paysages.
Certaines applications anti-stress ne proposent que de la musique et des sons de la nature. L’objectif étant que la création d’un environnement relaxant puisse aider à soulager les tensions, mais aussi à s’endormir et à profiter des bienfaits d’un sommeil paisible. Pour utiliser ces applis anti-stress, il suffit de télécharger la version compatible avec le système d’exploitation de votre smartphone.
Comment le stress et l’épuisement aboutissent-ils au burn-out ?
Tout travailleur a déjà été confronté à une situation de stress suite à ses activités. Il souffre alors d’une perte d’énergie à tous les niveaux.
On retrouve des signes d’épuisement physique : fatigue chronique, prise de poids ou perte d’appétit. Il peut également se traduire par l’apparition de troubles psychosomatiques tels que des douleurs musculaires, des migraines, des problèmes gastro-intestinaux.
Il existe aussi des signes d’épuisement mental : le stress et l’anxiété sont les protagonistes précédant le syndrome du burn-out. De plus, l’épuisement professionnel se nourrit des deux, tout en étant lié à l’émergence de troubles adaptatifs, liés au stress et à l’anxiété.
L’épuisement professionnel produit un changement dans le comportement du travailleur qui en souffre. Il adopte une attitude d’indifférence et de détachement, réduisant clairement son engagement dans son travail. Cela se manifeste également dans ses relations sur le lieu de travail, tant avec les collègues qu’avec les clients. L’irritabilité et le durcissement des échanges verbaux deviennent plus marqués dans le comportement d’un travailleur en burn-out. Les clients, les usagers ou les personnes avec lesquelles ils interagissent perçoivent ce changement d’attitude, mais aussi la famille et l’environnement social.
Il en résulte une baisse de la productivité du travail et une démotivation. Cette dernière génère des frustrations et témoigne d’un manque d’épanouissement personnel au travail. Il y a aussi un manque d’attention aux tâches, des oublis fréquents et une paresse généralisée qui découle de la difficulté à se concentrer. Tout cela fait partie d’un cercle vicieux duquel il est difficile de sortir.
Les tests pour diagnostiquer le burn-out
Pour diagnostiquer le burn-out chez un patient, certains tests sont effectués.
Le Maslach Burnout Inventory (MBI)
Le MBI vise à évaluer l’épuisement professionnel du personnel travaillant dans les services sociaux et de santé et les établissements d’enseignement. Le MBI est composé de 22 items qui mesurent 3 dimensions indépendantes du syndrome du burn-out, chacune étant identifiée par une échelle spécifique. La fréquence à laquelle le sujet éprouve les sentiments liés à chaque échelle est testée à l’aide d’un mode de réponse en 6 points. De plus, le MBI conçoit le burn-out comme une variable continue qui reflète les différents niveaux de sentiments impliqués.
Les échelles qui constituent le MBI sont :
- l’épuisement émotionnel, qui examine le sentiment d’être émotionnellement desséché et épuisé par son travail,
- la dépersonnalisation, qui mesure la froideur et l’impersonnalité de la réponse apportée aux usagers de son service,
- l’épanouissement personnel, qui évalue le sentiment de compétence et le désir de réussir dans le travail avec les autres.
C’est en évaluant à quel niveau le patient se situe que des solutions adéquates peuvent être proposées.
Le Copenhagen Burnout Inventory (CBI)
Le CBI est un test qui permet d’évaluer 3 niveaux du burn-out. Dans cette classification, on retrouve l’épuisement personnel, professionnel et relationnel. Suite à certaines limites rencontrées dans le MBI, le CBI a été mis sur pied. Ici, l’accent est mis sur la fatigue et l’épuisement comme éléments importants dans le syndrome du burn-out.
Le niveau de fatigue et d’épuisement psychologique et physique du patient constitue la dimension personnelle de ce test. La dimension professionnelle, quant à elle, renvoie au degré de fatigue et d’épuisement du patient par rapport à son travail. S’agissant de la dimension relationnelle, elle renvoie au degré de fatigue et d’épuisement du patient par rapport à son travail, dans ses relations avec les autres.